Bassin de captage : agir et innover
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__L’enjeu eau, se situe pour les agriculteurs sur les bassins d’alimentation des points de captages. Les fameux « Bac », qui n’affichent pas tous un bulletin de santé excellent et sont parfois le théâtre de tensions entre leurs gestionnaires et occupants.__ Pour le monde agricole, plusieurs pistes sont possibles, pour retrouver le bon état à l’horizon 2015, même si le temps est compté et qu’en l’occurrence il n’y a guère de place à l’expérimentation mais plutôt à l’action. Pour Pascal Maret, en charge du dossier agriculture pour l’agence l’eau Seine Normandie « retrouver un bon état écologique des eaux dans 7 ans est une obligation réglementaire. » Les solutions recensées (1) ont toutefois laissé transparaitre quelques difficultés pour les faire appliquer, sur fond de contexte économique haussier pour les céréales, ainsi que l’échec des mesures de types MAE territorialisées, lesquelles manquent de moyens. A.D. % %% (1) Un point sur les zones de captage en eau a été réalisé lors du colloque « Systèmes de culture innovants et durables » : quelles méthodes pour les mettre au point et les évaluer ? organisé par l’Inra et l’APCA le 27 mars à Paris. ++__Quelles solutions %% %__++ Les solutions passent par l’assolement, la conversion de terres en prairie, le réaménagement de bandes enherbées, de haies, mais aussi la mise en place d’outils d’évaluation pertinents. Pour Marc Benoit, de l’Inra, un bassin d’alimentation en eau doit être un laboratoire sous forte contrainte d’exploitation mais aussi d’innovation avec une agriculture multifonctionnelle. La communication et l’implication de tous est l’autre grand volet de cette reconquête. Evoluer vers une nouvelle animation des territoires et une mutualisation des expertises devient urgent. % %% __Bon à savoir__ : il faut entre 2 à 17 années pour observer un changement qui satisfasse les gestionnaires de l’eau potable.