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La recharge artificielle des nappes d'eaux envisageable sous certaines conditions

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La recharge artificielle de nappes à partir d’eaux de surface ou d’eaux usées traitées est l’une des solutions pour lutter contre la diminution des ressources en eaux souterraines. C’est ce qu’établit l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses),

dans un avis publié le 21 juin. L’Anses précise toutefois que certaines conditions doivent être remplies pour mettre en place cette pratique, comme l’évolution de la réglementation sur les eaux usées traitées.

L’Agence souligne l’importance de préserver la qualité des ressources, en particulier pour garantir une qualité compatible avec la production d’eau destinée à la consommation humaine et pour ne pas compromettre l’atteinte des objectifs environnementaux de la directive cadre européenne sur l’eau. Les projets de recharge artificielle de nappes doivent reposer sur un besoin spécifique lié à la ressource en eau ciblée : manque ponctuel, équilibre entre la demande et la ressource disponible.

Cette pratique est développée dans les pays connaissant un fort stress hydrique. En France, elle est utilisée ponctuellement notamment pour l’irrigation des cultures.

Les risques sanitaires existent. En effet, les eaux dont l’utilisation pourrait être envisagée sont susceptibles de véhiculer divers types de contaminants microbiologiques et chimiques.