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L’Acta enrichit sa base de données sur les plantes de service

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Le 11 octobre, l’Acta a annoncé avoir enrichi la base de données Geco sur le thème des plantes de services. Ces dernières apportent à la culture principale une aide sur la régulation des ravageurs, sa nutrition ou encore sur son adaptation à l’évolution du climat.

L’Acta enrichit sa base de données sur les plantes de service
L’Acta enrichit sa base de données sur les plantes de service

La tête de réseaux des instituts techniques, Acta, a créé 43 fiches techniques sur les plantes de service disponibles sur la plateforme internet gratuite Geco. « Elles ont nécessité les compétences de 45 experts », a expliqué Matthieu Hirschy, ingénieur à l’Acta, lors de la conférence sur le sujet le 11 octobre. Elles regroupent, par filières, les informations techniques pour réussir leurs cultures et les services rendus : la régulation des bioagresseurs (maladies, ravageurs et adventices), l’amélioration de la nutrition de la plante, l’amélioration des sols, ou encore la régulation du climat (approvisionnement en eau, etc).  « Toutes les plantes n’ont pas les mêmes effets, ni les mêmes intensités de réponses », ajoute Matthieu Hirschy.

Coconstruction

La plateforme Geco a été lancée en 2018 avec l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation, et l’environnement (Inrae) et les chambres d’agriculture. Elle regroupe des connaissances techniques, avec des fiches corédigées, et un espace d’échange. L’outil est participatif : tout le monde peut échanger dans les zones de discussion et certaines personnes peuvent être habilitées à créer du contenu en demandant un statut de contributeur.

Peu de disservices

Par ailleurs, des cartes mentales ont été réalisées, dont six par filière et une générique, sur l’ensemble des services rendus par ces plantes. Elles seront bientôt disponibles sur R&D agri lancée en 2019 par le ministère de l’Agriculture. « Pour l’heure, il y a peu de disservices clairement identifiés, explique Matthieu Hirschy. Toutefois, si l’agriculteur implante une crucifère qui ne mycorhize pas, cela va freiner celle de la culture suivante. Mais au même titre qu’un sol nu. »

Ces plantes, essentiellement issues de la famille des brassicacées, sont semées avant ou après la culture principale, dans la même parcelle ou à proximité. Contrairement aux cultures associées, elles ne sont pas récoltées.