Le réseau des Digifermes s’enrichit de cinq exploitations
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Le Salon de l’agriculture est traditionnellement le cadre d’annonces pour les acteurs du secteur. L’Acta a ainsi profité de l’évènement pour présenter les cinq exploitations fraîchement labellisées Digifermes, le 28 février.
Sur le stand de l’Acta, au Salon de l’agriculture, la labellisation de cinq nouvelles Difigermes a été officialisée le 28 février. Le réseau compte donc désormais quinze exploitations à travers la France. Ce label, créé par les instituts techniques, est attribué aux exploitations qui décline l’expérimentation agricole à la sauce numérique. « Ce sont autant d'interfaces entre les instituts techniques, qui peuvent s’appuyer sur des réseaux de terrain robustes, et des entreprises de l’AgTech, qui ont souvent de bonnes idées, mais des difficultés à trouver des sites d’essais », complète le directeur général de l’Acta, Jean-Paul Bordes.
Les Digifermes s’invitent dans de nouvelles filières
Les cinq nouvelles Digifermes sont portées par :
- l’Association réunionnaise pour la modernisation de l’économie fruitière, légumière et horticole, Armeflhor, située à la Réunion,
- l’Institut de l’élevage et l’établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricole Olivier de Serres, en Ardèche, pour la filière chèvre laitière,
- l’Institut de l’élevage et la Chambre d’agriculture de Normandie dans la Manche, en filière bovine lait,
- l’Institut de l’élevage et l’établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricole de Sainte-Affrique en Aveyron, pour la filière ovine,
- l’Institut français du cheval et de l’équitation, IFCE, en Corrèze, pour la filière équine.
Outre l’ouverture notable aux territoires d’outre-mer, cette promotion de Digifermes marque l’arrivée dans le réseau de nouvelles filières : ovine, caprine, équine et fruits et légumes. Les cinq exploitations retenues bénéficient désormais de l’expertise du réseau des instituts techniques, et peuvent s’appuyer sur les protocoles d’expérimentation et de valorisation des données numériques travaillés sur les Digifermes depuis 2015.