Légumes de plein champ, près de 4 millions d’euros pour la recherche d’alternatives aux pesticides

C’est l’un des tout premiers projets estampillés Parsada. Dans le cadre du plan d’anticipation de retrait de substances actives, Unilet, l’interprofession des légumes en conserve et surgelés, s’est alliée avec Arvalis, la Chambre d’agriculture du Loiret, Francopia, inov3PT, Inrae, Terres Inovia et Sonuto, afin d’explorer les alternatives aux produits phytosanitaires de synthèse. Grâce à un investissement de 3,9 millions d’euros répartis sur cinq ans, le programme déploiera des travaux de recherche sur vingt cultures pour développer des alternatives durables aux retraits potentiels, tout en réduisant l’utilisation des pesticides.

Trois volets pour un objectif

Dans le viseur des partenaires : la gestion de l’enherbement des cultures de plein champ spécialisées, telles que les légumes, les légumineuses, les pommes de terre et le pavot médicinal. « Ces travaux permettront d'établir des références agronomiques inédites pour ces productions spécialisées (comme les seuils de nuisibilité pour cibler les interventions indispensables) ; d'innover avec des matériels guidés par l’imagerie et l’intelligence artificielle ; de travailler à la gestion des enherbements en actionnant des leviers à l’échelle du système agronomique et pour l’ensemble de la rotation et non plus seulement à la plante / parcelle », rappelle l’Unilet dans un communiqué publié le 7 mars 2024.