Plus de 100 M€ pour l’Inrae dans le cadre d’un premier contrat d’objectifs fixé avec l’État
Le | Recherche-developpement
C’est une première : l’Inrae a signé, le 1er mars au Salon de l’agriculture, le premier contrat d’objectifs, de moyens et de performance avec l’État, représenté par les ministres de l’Agriculture et de la Recherche. Deux enveloppes de 45 et 57 M€ sont débloquées pour l’institut dans ce cadre.
Les ministres de l’Agriculture et de la Recherche, Julien Denormandie et Frédérique Vidal, d’un côté. Le PDG de l’Inrae, Philippe Mauguin, de l’autre. Ce 1er mars, un premier « contrat d’objectifs, de moyens et de performance » a été mis en place entre l’État et l’institut de recherche en agronomie, pour la période 2022-26. « L’ambition est de confirmer le statut d’excellence de la recherche française portée par l’Inrae au service de nos agriculteurs et du travail avec les acteurs publics et privés de la R&D », a souligné Julien Denormandie.
Deux enveloppes pour accompagner ce contrat d’objectifs
Pour y parvenir, l’État entend donner à l’Inrae des moyens supplémentaires. Deux dotations ont été évoquées : une de 57 millions d’euros pour maintenir « voire renforcer » ses équipes de recherche ; l’autre de 45 millions d’euros pour financer de nouveaux projets, dans le cadre de la stratégie Inrae 2030. Dans le cadre de la loi de programmation de la recherche, près de 250 millions d’euros de financements supplémentaires sont amenés à être fléchés vers l’Inrae d’ici à 2026.
À côté des moyens, viennent les objectifs. S’ils n’ont pas été présentés dans le détails, ils s’organisent autour de quatre axes de travail qui, eux, ont été précisés :
- piloter et animer une politique scientifique ambitieuse pour répondre aux enjeux environnementaux, sanitaires, économiques et sociaux auxquels font face les systèmes agricoles, alimentaires et forestiers et les écosystèmes naturels,
- renforcer l’impact en plaçant la science, l’innovation et l’expertise au cœur des relations avec la société,
- affirmer le lien enseignement supérieur/recherche/innovation au niveau national et dans les sites universitaires en France, et être un leader dans les partenariats européens et internationaux,
- promouvoir une stratégie volontariste de responsabilité sociétale et environnementale (RSE).