Protection intégrée, la formation de Digi-Agro pour les grandes cultures sera disponible en juillet
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L’outil Digi-Agro développé par l’Acta poursuit son déploiement. Les formations destinées aux filières de grandes cultures sont annoncées pour l’été prochain. Lors d’une conférence organisée le 26 février 2024 au Salon de l’agriculture, les porteurs de l’outil ont indiqué vouloir concentrer leurs efforts à destination des coopératives et de l’enseignement agricole.
Proposer une formation en ligne sur la protection intégrée des cultures : c’est l’objectif de Digi-Agro, lancée au début de l’année 2023 par l’Acta, en partenariat avec une poignée de partenaires (INP Purpan, Play Curious, Agri campus 66, l’Université de Lorraine et IBMA). Après l’ouverture du parcours dédié à la viticulture en septembre 2023, et de celui pour l’arboriculture en février 2024, la formation pour les grandes cultures devrait être lancée en juillet prochain. Une dizaine de modules sont à disposition, avec la possibilité d’obtenir une certification à l’issue de la formation. Cinq grandes thématiques ont été définies : ennemis des cultures et évaluation des risques, méthodes prophylactiques et curatives, infrastructures agroécologiques, solutions de biocontrôle, combinaison des techniques. « C’est un projet qui fonctionne bien car tous les partenaires sont très impliqués », indique Laurent Dedieu, directeur du développement chez My Green Training Box, qui produit les contenus, en marge d’une conférence de presse organisée par l’Acta, le 26 février 2024, au Salon de l’agriculture.
Permettre aux TC de s’approprier l’outil
Les partenaires souhaitent désormais communiquer plus largement sur cet outil vers les secteurs de l’enseignement ou de la distribution. « Une phase de test va débuter auprès des enseignants, des coopératives, des instituts techniques pour leur faire essayer ces contenus, poursuit Laurent Dedieu, selon qui l’objectif est également d’intégrer Digi-Agro aux parcours de formation. Nous visons un nombre ambitieux de personnes à toucher. » L’ambition affichée est que les contenus fassent consensus chez les différents partenaires. « Il y a un vrai enjeu à ce que les technico-commerciaux des coopératives puissent s’approprier cet outil. Les vidéos peuvent être une première étape, avant d’aller sur le terrain », appuie Annabel Levert, fondatrice de My Green Training Box.