Un guide méthodologique pour mesurer la baisse des émissions de GES des aliments pour animaux
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Évaluer la valeur carbone des aliments pour animaux, tel est l’objectif du guide méthodologique conçu par le Snia, en collaboration avec la section nutrition animale de La Coopération agricole, et lancé courant septembre 2024. L’annonce a été faite lors de la conférence de rentrée du Snia le 13 septembre 2024.
Évaluer la valeur carbone des aliments pour animaux, tel est l’objectif du guide méthodologique conçu par le Snia, en collaboration avec la section nutrition animale de La Coopération Agricole, et lancé courant septembre 2024. L’annonce a été faite par Ludovic Michel, vice-président du syndicat de l’industrie de la nutrition animale, lors de sa conférence de rentrée le 13 septembre 2024.
« Ce guide prend en compte les phases de fabrication, de transport et, surtout, du poids des matières premières dans l’aliment, puisque ces matières premières pèsent 80 % du poids carbone de l’aliment livré en élevage », indique Ludovic Michel, qui précise : « C’est un guide public, qui sera disponible à partir de la semaine prochaine en ligne ».
Une baisse des GES de -20 % d’ici à 2030
Le guide méthodologique se base sur les normes européennes Feed-PEFCR et les bases de données Ecoalim (France) et GFLI (Europe). « Il faut absolument que les bases de données convergent dans le temps pour ne pas créer des distorsions d’approche entre les pays d’Europe », déclare à ce titre le vice-président du Snia.
Analysé par l’Autorité de la Concurrence, l’outil permettra des données uniformisées entre les différents fabricants. A partir du premier semestre 2025, la certification Oqualim se verra également agrémentée d’un dispositif validant les données affichées par les fabricants d’aliments.
« Partant du principe que 60 à 70 % de l’impact carbone d’un animal d’élevage sont issus de son alimentation, les entreprises de la nutrition ont décidé, dès 2020, de s’emparer du sujet et se donner l’objectif de réduire de 20 % les émissions de GES d’ici à 2030 », rappelle Ludovic Michel.