Jennifer Lewis, IBMA, « Nous avons demandé des autorisations provisoires pour le biocontrôle »
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La publication par la Commission européenne du projet de texte réglementaire révisant la directive 2009/128/CE est désormais prévue pour le 22 juin 2022. Les acteurs du biocontrôle espèrent y trouver des mesures favorables à leurs produits. Jennifer Lewis, directrice d’IBMA Global, a entre autres demandé à obtenir la possibilité de recourir aux autorisations provisoires pour accélérer la mise en marché des solutions.
Après avoir été reportée, la présentation par la Commission européenne du projet de texte réglementaire révisant la directive 2009/128/CE relative à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable est désormais attendue pour le 22 juin. Ce projet, qui est attendu sous la forme d’un règlement, devrait comprendre des mesures favorables aux produits de biocontrôle. C’est du moins ce qu’espère Jennifer Lewis, directrice d’IBMA Global, l’association qui regroupe les industries du biocontrôle.
« Nous avons demandé à la Commission d’insérer dans son projet plusieurs éléments susceptibles de favoriser le déploiement de nos solutions, explique-t-elle. Outre l’inscription d’une définition du biocontrôle, nous aimerions pouvoir obtenir des autorisations provisoires, comme le permet l’article 30 du règlement (CE) n° 1107/2009. Les produits pourraient dès lors être mis sur le marché avant que leur évaluation ne soit complètement finalisée. »
Des procédures d’évaluation spécifiques au biocontrôle
IBMA Global a par ailleurs plaidé en faveur de procédures d’évaluation spécifiques et appropriées pour les médiateurs chimiques et pour les substances naturelles, comme cela a été fait pour les micro-organismes. L’association a également appelé à évaluer de manière prioritaire les produits de biocontrôle et à renforcer les experts spécialisés dans le domaine, que ce soit au niveau de l’Efsa qu’à celui des autorités compétentes au sein des États membres. « Cette spécialisation permettrait, entre autres, d’avoir les mêmes avis d’experts, quel que soit le pays où est évalué le produit, ce qui n’est pas le cas actuellement », précise Jennifer Lewis.
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