Référence agro

Maec, trois organisations bretonnes alertent sur le risque de rejet de dossiers par manque de moyens

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Dans un communiqué commun diffusé le 14 septembre, Eau et Rivières de Bretagne, le Civam et la Confédération paysanne s’inquiètent de moyens qui s’annoncent insuffisants pour répondre à la mise en œuvre croissante de Maec en Bretagne. 

Crédit : FranceAgriTwittos / bubu1664 - © D.R.
Crédit : FranceAgriTwittos / bubu1664 - © D.R.

En Bretagne, les mesures agro-environnementales et climatiques rencontrent un franc succès. Le niveau des demandes, pour 2023, serait ainsi en nette augmentation. Une dynamique qui, si elle est saluée par le Civam Bretagne, la Confédération paysanne régionale et Eau et Rivières de Bretagne, pourrait souffrir d’un manque de moyens. Dans un communiqué commun diffusé le 14 septembre, les trois organisations alertent ainsi les exploitants ayant choisi de souscrire une Maec, au printemps dernier, « sur le risque de rejet de leur dossier ». En effet, toujours selon le communiqué, « les services de l’État [auraient] estimé que les demandes pourraient dépasser le budget initial de 60 M€ ».

Une Maec « transition des pratiques » depuis le début d’année

Un constat que regrettent les trois structures. « Les Maec représentent l’outil opérationnel le plus robuste et efficace pour relever les défis environnementaux et climatiques, plaident-elles. L’agriculture doit bénéficier de plus de moyens fléchés pour le financement des mesures agroenvironnementales. »

Pour rappel, depuis la mise en oeuvre de la Pac post-2023, les exploitants peuvent souscrire à une Maec forfaitaire « transition des pratiques », disposant de trois entrées : indice de fréquence de traitement, IFT ; autonomie protéique et bilan carbone. Chaque Région propose, à son choix, une ou plusieurs de ses entrées.