Zones humides, la FNSEA plaide pour la création d’une définition européenne
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Le 10 janvier 2024, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a relayé les inquiétudes du syndicat quant à la mise en oeuvre de la BCAE 2 concernant les zones humides. Les différentes interprétations entre Bruxelles et Paris sont au coeur des critiques.
Protéger les zones humides et les tourbières, c’est l’objectif de la BCAE 2, créée dans le cadre de la Pac post-2023. Une nouveauté qui a du mal à passer, dans les rangs de la FNSEA. « L’Union européenne parle de tourbières et de décarbonation, nous voulons comprendre pourquoi la France a inclus les zones humides », demande Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, lors de ses vœux à la presse, le 10 janvier 2024.
Jusqu’à 29 % des surfaces selon de premiers zonages
Selon de premiers zonages effectués par les servcies de l’État, qui en avait la charge, les zones humides pourraient concerner 29 % des surfaces. « Or, la plus grande partie est attribuée à des zones humides « probables », déplore Arnaud Rousseau, pour qui le sujet fait partie des dossiers techniques importants à gérer au cours des prochains mois. Pour débloquer le sujet, le secrétaire général de la FNSEA, Hervé Lapie, plaide en faveur d’une définition européenne des zones humides. « Si demain on nous dit qu’elles font partie des tourbières, alors nous nous pencherons sur le dossier », indique-t-il.
La disposition, qui devait entrer en vigueur en début d’année, a été repoussée d’un an, en vertu d’un décret du ministère de l’Agriculture, publié au Journal officiel du 30 décembre 2023.
*bonnes conditions agricoles et environnementales