Référence agro

Axa climate, partenaire du projet Transitions de Vivescia

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Pour les assureurs, le dossier agricole ne se cantonne pas aux aléas climatiques. Le 14 septembre, lors d’un débat organisé par Agridées, Vincent Marchal, responsable « agri transition » chez Axa climate, a évoqué la couverture des risques liés à la transition écologique, citant l’exemple du projet Transitions, de Vivescia.

Au micro, Vincent Marchal, responsable agri transition chez Axa climate. - © D.R.
Au micro, Vincent Marchal, responsable agri transition chez Axa climate. - © D.R.

Les solutions pour «  dérisquer » la transition agricole sont un axe de travail désormais bien établi pour les assureurs. Vincent Marchal, responsable de ce dossier chez Axa climate, l’a encore exprimé, le 14 septembre, lors d’un colloque organisé par Agridées. « C’est un travail bien différent de l’assurance face aux aléas climatiques, a-t-il expliqué. Dans certains cas, il s’agit de mesurer la différence de rendement entre celui qui prend le risque de changer ses pratiques, et celui qui ne le prend pas. Et ce, de manière pluriannuelle et sur plusieurs cultures. » En la matière, le projet Transitions, porté par Vivescia, est un des premiers cas concrets dans lequel est engagé Axa climate. « Il est plus facile d’assurer la coopérative que chacun des agriculteurs, surtout quand un projet concerne plusieurs centaines d’entre eux », estime Vincent Marchal.

La coopérative, « plus qu’un intermédiaire »

S’il s’est gardé de préciser le détail des paramètres d’une telle assurance, il affirme « sa conviction que les coopératives sont plus que de simples intermédiaires pour [Axa climate] ». Il l’illustre avec l’exemple d’agriculteurs engagés, dans une logique de diversification, à insérer un colza dans leur rotation, dans une zone où les conditions du mois d’août ne sont pas forcément idéales pour l’implantation de la culture. « Si le colza ne lève pas, un dispositif d’assurance permet par exemple de prendre en charge les coûts liées à l’implantation rapide d’une autre culture  », explique-t-il. De par sa connaissance de son territoire et son rôle de distributeur, la coopérative est parfaitement placée pour estimer quand, et dans quelles zones précises, déclencher ce processus.

Axa climate contacté par de grandes coopératives

Dans son exposé, Vincent Marchal a également cité un travail en cours de construction avec Axereal, « dans la création de nouvelles filières végétales bas carbone ». Selon lui, seules des structures de grande taille ont approché Axa climate. « À ce stade, assurer des pratiques liées à la transition nécessite un minimum de ressource humaine, plus facile à trouver dans ces grandes coopératives », explique Vincent Marchal.