Agribest, un déploiement soutenu financièrement par les Pays-de-la-Loire
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CDC Biodiversité et LCA Ouest sont revenus, lors du SIA 2022, sur leur projet commun Agribest, outil d’autodiagnostic biodiversité pour les exploitants agricoles. L’investissement de la Région Pays-de-la-Loire consolide le calendrier du projet, avec une sortie prévue en 2023, et permet d’envisager des fonctionnalités supplémentaires.
Les origines du projet Agribest remontent à 2016, et les récents signaux envoyés par la Coopération agricole (LCA) ouest et CDC biodiversité, qui le pilotent, allaient dans le sens d'une finalisation toute proche. À l’occasion du Salon de l’agriculture, les deux partenaires ont donné une tournure officielle à l’échéance fixée : Agribest, outil d’autodiagnostic des exploitations vis-à-vis de la biodiversité, sera bien opérationnel « courant 2023 ». Il prendra la forme d’une application, en développement depuis février. Les contours concrets du diagnostic n’ont pas évolué : outil gratuit, et diagnostic rapide et réalisable en autonomie par les producteurs.
Les Pays-de-la-Loire apportent 100 000 €
Le 28 février sur le stand de la Coopération agricole, la vice-présidente des Pays-de-la-Loire, Lydie Bernard, a commenté le projet, auquel la Région contribue à hauteur de 100 000 €, depuis décembre 2021. « Nous soutenons Agribest car la biodiversité est un enjeu crucial, qui malheureusement ne bénéficie pas de la visibilité qu’il mérite », a-t-elle affirmé. Elle souhaite que les résultats du diagnostic Agribest facilitent l’action : « Les observatoires et les indicateurs, c’est bien, mais ce n’est qu’une étape pour progresser. » Une autre région pourrait apporter sa contribution prochainement, validant l’ambition du projet de ne pas se limiter à une déploiement sur le Grand-Ouest.
Vers de nouvelles fonctionnalités pour Agribest
Enfin, CDC Biodiversité et LCA Ouest ont évoqué de nouvelles perspectives pour le projet. « Pour le moment, nous étions sur la construction d’une preuve de concept, c’était auto-financé, glisse Thomas Jullien, chargé de mission. Avec le soutien de la Région, nous avançons sereinement sur le développement de l’application, et envisageons d’autres fonctionnalités, notamment l’idée d’ajouter un module sur la manière dont les services écosystémiques peuvent évoluer en fonction des pratiques. Mais ce sera dans un second temps ! »