Lancement imminent du Grand Défi « Biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie »
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Lors de la séance de questions au Gouvernement, le 6 février 2024, Marc Fesneau a précisé que le lancement du Grand Défi « Biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie » approchait. Le ministre chargé de l’agriculture a insisté sur le besoin de trouver et de déployer les alternatives aux produits phytosanitaires de synthèse.
La date de lancement du Grand Défi « biocontrôle et biostimulation pour l’Agroécologie » reste encore floue mais s’avère imminente. D’autant que l’association Abba, créée pour sa mise en œuvre, est désormais dotée d’une directrice.
Marc Fesneau n’avait fait aucune annonce sur le sujet lors des dixièmes Rencontres annuelles du biocontrôle, mais il a précisé, à l’occasion de la séance de questions au Gouvernement, le 6 février 2024, que le lancement aurait lieu « d’ici quelques semaines ou quelques jours ». Le Salon de l’agriculture apparaît être l’occasion rêvée…
Travailler les alternatives
Interrogé sur la mise en pause du plan Écophyto à l’Assemblée nationale, Marc Fesneau est revenu sur les alternatives : « C’est ça sur lequel il faut travailler. » Et d’ajouter : « On a deux sujets. Le premier, c’est que l’innovation doit pouvoir s’accompagner d’une rapidité sur les homologations […]. Il faut travailler au niveau national et au niveau européen, pour que dès lors qu’on a trouvé une alternative, on puisse très rapidement la mettre à disposition des agriculteurs, c’est un élément évidemment central […]. Le deuxième sujet, c’est les moyens qu’on doit y consacrer. » Le ministre de l’Agriculture a rappelé que le Grand Défi « Biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie » est doté de 60 M€, dont 42 millions de fonds publics. « Il y aura 18 millions de fonds privés parce qu’on a besoin que les firmes puissent rentrer dans la logique pour accompagner les solutions dont ont besoin les agriculteurs. »
En conclusion, Marc Fesneau a insisté sur le fait que « la transition, ça ne doit pas être une punition », mais « des moyens, des objectifs et de l’accompagnement, et c’est ce qu’on met sur la table. »