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Prévention, poursuite de la campagne sur les EPI

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Forte de son succès, la campagne de communication sur les équipements de protection individuelle lors de l’utilisation de produits phytosanitaires, va se poursuivre. Toujours portée par le Contrat de solutions, elle va, entre autres, se focaliser sur les jeunes.

Les deux coordinateurs de la campagne de prévention sur les EPI, Durand-Réville, responsable santé à - © D.R.
Les deux coordinateurs de la campagne de prévention sur les EPI, Durand-Réville, responsable santé à - © D.R.

“La nouvelle génération d’équipements de protection individuelle (EPI), qui est dédiée aux traitements phytosanitaires et qui allie confort, efficacité de protection et design, n’est pas encore assez connue, précise Julien Durand-Réville, responsable santé à l’UIPP et co-coordinateur de la campagne de prévention sur les EPI avec Clotilde Bois-Marchand, chargée des dossiers agro-environnement à la FNSEA. Cette campagne*, portée par le Contrat de solutions (fiche 18), lancée au Salon international de l’agriculture en février 2020, et qui a suivi son cours durant la crise sanitaire, ne devait durer qu’un an. “Nous allons la poursuivre, annonce Julien Durand-Réville. Car elle fonctionne très bien. Nous avons comptabilisé 250 000 vues pour les huit épisodes vidéos, du jamais vu en prévention !”

Téléphone portable, closed transfer systems et jeunes

La suite de la campagne sera ciblée sur trois sujets :

• Les risques phytosanitaires liés à l’utilisation du téléphone portable au travail ;

• Les closed transfer systems, systèmes de transfert sécurisés de produits phytosanitaires liquides du bidon au pulvérisateur ;

• La formation des apprentis : “Nous souhaitons cibler les jeunes, pour les former et pour qu’ils relaient l’information”, précise le co-coordinateur de la campagne.

Un même message, des pictogrammes généralisés

La campagne de communication a l’avantage de porter un même message. “Auparavant, plusieurs organismes, tels que la MSA, l’UIPP, la FNSEA, le ministère chargé de l’agriculture, s’investissaient chacun de leur côté”, rappelle Julien Durand-Réville. La mise en place, pour tous les produits phytosanitaires, d’un même tableau EPI, qui présente, avec des pictogrammes, les équipements nécessaires à chaque phase de manipulation d’un produit, a également permis d’harmoniser le message de prévention. “Aujourd’hui, 98 % des produits phytosanitaires qui arrivent sur le marché, comprennent ce tableau EPI dans le livret de l’étiquette”, informe le co-coordinateur.

*La campagne a bénéficié d’un financement public/privé de 300 000 €, avec des apports d’Écophyto et de dix-sept partenaires : l’ensemble des signataires de la fiche 18 du Contrat de solutions (Adivalor, APCA, La Coopération Agricole, FNA, FNSEA, JA, MSA, Synamap, UIPP) et des fabricants d’EPI (Ansell, Axe Environnement, Cepovett, Dunlop, Manulatex, Ouvry, Prorem, Sonorco).