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Référents bien-être animal, Vivea et Ocapiat font le bilan sur les formations

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En un an, plus de 16 000 éleveurs de volailles ou de porcs ont suivi une formation présentielle sur le bien-être animal, et plus de 11 000, un module en ligne. C’est le bilan tiré par Vivéa et Ocapiat, le 15 septembre. L’accumulation des deux modules permet de devenir « référent bien-être animal » d’une exploitation.

Photo L214. - © D.R.
Photo L214. - © D.R.

La désignation d’un référent bien-être animal est obligatoire depuis le 1er janvier 2022, dans les élevages de porcs et de volailles. Le fonds pour la formation Vivéa et l’opérateur de compétences Ocapiat se sont positionnés sur ce créneau, proposant un dispositif adapté à cet enjeu. Le 15 septembre, par communiqué, les deux structures font les comptes. Précisément 11 229 agriculteurs, dont un millier de salariés et quelque 11 000 chefs d’exploitations, ont suivi un module de formation à distance spécifiquement dédié à ces deux filières et lancé il y a un an. En parallèle, 16 418 chefs d’exploitations (via Vivea) et 415 salariés d’élevage (via Ocapiat) ont suivi une formation de sept heures, en présentiel.

Convaincre l’UE d’instaurer la logique des référents bien-être animal

Point important, souligné par Vivea et Ocapiat : pour bénéficier de la reconnaissance nécessaire afin de devenir référent bien-être animal, il faut bien justifier de la participation aux deux modules. À l’heure actuelle, le nombre d’éleveurs dans ce cas n’est pas connu. Alors que les exploitations ont jusqu’à fin 2024 pour être dans les clous, Vivéa fait savoir à Référence agro que « ces chiffres témoignent d’ores et déjà d’une dynamique positive  » sur les douze derniers mois.

Dans le cadre des discussions en vue d’un renouvellement de la législation sur le bien-être animal en Europe, dont le démarrage prévu cet automne pourrait être reporté, la France compte mettre en avant cette idée de référents bien-être animal sur les exploitations. La concrétisation de cette mesure, en France, sera un élément important de l’argumentaire prévu par le ministère de l’Agriculture, pour convaincre ses homologues européens.