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Gestion de l’eau, Irrigants de France plaide pour la création d’un Secrétariat général

Le | Projets-territoriaux

À l’occasion d’un événement organisé début août sur son exploitation, le président d’Irrigants de France a précisé les priorités de son organisation sur le sujet brûlant de la gestion de l’eau, alors qu’une grande partie du pays a été concernée par des mesures de restriction de l’usage de cette ressource cet été.

Gestion de l’eau, Irrigants de France plaide pour la création d’un Secrétariat général
Gestion de l’eau, Irrigants de France plaide pour la création d’un Secrétariat général

La Cour des comptes, le Sénat ou encore les services de l’Etat : depuis le printemps, plusieurs rapports se sont penchés sur la problématique de la gestion de l’eau en France. Le sujet, au cœur de vives tensions, suscite en effet de nombreuses réactions. Un enjeu sur lequel le secteur agricole veut se faire entendre. Lors d’un événement organisé début août sur son exploitation en Dordogne, Eric Frétillère, le président d’Irrigants de France, a précisé les attentes de son organisation en la matière. Première priorité identifiée : faire de l’agriculture le deuxième usage prioritaire de l’eau et créer un Secrétariat général de l’eau. Irrigants de France rejoint ainsi une position défendue par les chambres d’agriculture, en 2021, qui plaidaient pour la mise en place d’un Haut commissariat à l’eau.

« Pas de solution unique »

Sans surprise, l’organisation insiste sur le développement du stockage. « Face au changement climatique et à la croissance démographique, assurer un accès à l’eau à chaque agriculteur est une question de sécurité alimentaire, précise-t-elle dans un communiqué. Le stockage est une des solutions mobilisables à l’échelle locale, notamment en développant des projets fondés sur la nature. » Enfin, Irrigants de France souhaite que « tous les leviers » soient mobilisés pour améliorer l’efficience de l’usage de l’eau : NGT, OAD, etc.

« Il n’existe pas de solution unique face à l’enjeu de l’eau, dont la France ne manque pas : c’est bien la combinaison des projets de stockage sous toutes leurs formes, de réutilisation des eaux usées traitées ou encore de transferts de grands cours d’eau associés à l’amélioration continue des pratiques et à l’investissement dans la recherche et le développement d’innovations qui nous permettra de relever ce défi majeur », résume Eric Frétillère.