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McDonald’s va répondre à l’appel à projets de France carbon agri association

Le | Projets-territoriaux

Engagé depuis le début de l’année dans un projet pilote d’agriculture régénératrice et d’agroforesterie, le groupe McDonald’s France serait en train de déposer des projets auprès de France carbon agri association, pour s’inscrire dans le label bas carbone.

Sandie Boudet, cheffe de projets filières durables chez McDonald’s France (à gauche), est intervenue - © D.R.
Sandie Boudet, cheffe de projets filières durables chez McDonald’s France (à gauche), est intervenue - © D.R.

Lancé en septembre au Space, le troisième appel à projets de France carbon agri association suscite l’intérêt jusqu’au sein des plus grands groupes de l’agroalimentaire. L’enseigne McDonald’s serait ainsi en train de déposer des dossiers dans le cadre de cet AAP. « La quantité d’agriculteurs impliqués n’est pas encore connue, car les diagnostics initiaux ne sont pas tous finis », explique Sandie Boudet, cheffe de projets filières durables chez McDonald’s France, en marge des Rentrées de l’agroécologie, organisées le 18 octobre par le cabinet Deloitte. Tous les exploitants concernés par cette initiative seront issus des soixante agriculteurs impliqués dans le projet pilote ARAblé, pour « Agriculture régénérative et agroforesterie dans la filière blé », lancé en début d’année avec les coopératives Oxyane et Valfrance, qui ont mobilisé chacune trente de leurs adhérents. L’association Earthworm, via son programme Sols vivants, est partenaire de la démarche.

Selon les premières estimations, trois quarts de ces agriculteurs pourraient être impliqués dans la réponse de McDonalds à l’appel à projets. « Le label bas carbone, avec la méthode grandes cultures, est la prochaine étape de notre engagement », indique Sandie Boudet.

Développement d’un modèle économique propre

Le projet ARAblé, d’une durée de trois ans, s’inscrit dans la stratégie filières durables, à horizon 2030, du groupe, lancée en 2020. L’objectif fixé est de planter 20 000 arbres dont seize kilomètres linéaires de haies sur la durée du projet. « Des formations ont été lancées en début d’année et des essais de couverts ont démarré cet été, sur cinq hectares dans chaque exploitation », précise Sandie Boudet. Elle insiste par ailleurs sur l’accompagnement économique des agriculteurs engagés. « Nous sommes en train de construire un modèle économique propre à ce projet pilote, pour soutenir les exploitants à s’être lancés en premier. » L’ambition affichée serait, par ailleurs, d’aller vers la mise en œuvre d’obligation de résultats.